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Le processus de vie réside dans la conscience et l'auto-création. En contradiction avec les systèmes non-vivants tels que le système céleste, tout système vivant des amibes aux êtres humains possèdent deux caractéristiques distinctes qui constituent la vie. Ils sont autopoèdes (auto-création, production, ou génération) et la conscience ou la connaissance, qui s'étend de la forme la plus primitive de conscience tel que le stimulus-réponse de l'amibe jusqu'à la plus haute forme de connaissance consciente la consciente humaine. L'autopoèse et la connaissance sont les deux quintessences de la vie sans lesquelles aucune vie ne serait possible. De plus, l'autopoèse et la connaissance sont interdépendantes, et intégrantes, l'une de l'autre. Celle-ci n'est, ni ne peut exister sans l'autre.
La vie consciente est la plus haute intégration et l'expression des procédures cognitives vivantes autopoèdes. La conscience est la forme la plus complexe de connaissance qui soit distinctement différente de toute autre mode de connaissance que l'on trouve chez les autres existences sensibles. La conscience a pénétré l'existence de cette planète il y a environ 3000 ans et les êtres humains ont accompli la conscience pas comme le produit du processus d'évolution naturel mais comme une réorganisation autopoède de leurs systèmes cognitifs. La conscience était une découverte et une invention conçue des êtres humains. Par conséquent, aucun changement ne prit place dans la structure physique du cerveau mais uniquement dans l'organisation structurelle de l'esprit.
Le processus d'évolution naturel avait finalement apporté aux êtres humains ce qui est appelé l'esprit bicaméral, et ce fut l'échec cognitif de l'esprit bicaméral d'où est issue cette conscience. L'esprit bicaméral était un système hautement évolué et l'intelligence cognitive qui opérait avec la langue, les préceptes, et les concepts rudimentaires/imaginaires, cependant avec une complète automaticité. Dans l'esprit bicaméral un hémisphère du cerveau, guidé par la logique inhérente de la nature, a organisé l'inventaire entier des informations du passé en un non sequitur-instrospectif automatique, et une sorte de non sequitur-auto-référentiel, et communiqua quelques unes de ces informations à l'autre hémisphère pour la prise de décision ou l'action.
L'esprit bicaméral a inventé ces outils soutenant la vie telle que la langue, les nombres, la roue, et le bateau dans sa poursuite critique pour la survie. C'était en effet un système cognitif remarquablement intelligent et ingénieux, cependant il n'y avait pas là de différence fondamentale entre lui et l'esprit des singes anthropoïdes ou les marsouins dans leur automaticité. Ils différaient non pas en termes de qualité (automaticité face à la non-automaticité) mais par la quantité ou le degré d'intelligence s'élevant de leur différence évolutionnaires/biologiques. Vers 1000 av. Jésus-Christ quand la société humaine a évolué et est devenue trop complexe pour que l'esprit bicaméral la contienne, il fit sa plus grande invention, à ses propres dépens, afin que l'organisme humain ait une raison de survie: cette invention était la conscience. Vers la fin du deuxième millénaire Av. Jésus-Christ, le monde bicaméral vécut une progression dramatique dans le commerce. Et les lois du commerce/d'entreprises commencèrent à reprendre le pas sur les lois de la nature, propulsant de cette façon les hommes et les femmes bicaméraux à une complète percée cognitive -- bondissant jusqu'à un quantum en un modèle entièrement nouveau de connaissance. Par ce commerce/d'entreprise commença la percée cognitive, la conscience était née.
La conscience est l'esprit unicaméral, ainsi qu'il en a été. En parlant physiquement, c'est le nouveau réseau unifié de communication dans le cerveau par lequel deux hémisphères fonctionnent avec synergie pour créer un ordre plus élevé d'opération qui est auto-référentiel et introspectif. En parlant métaphysiquement, c'est la nouvelle intégration inventoriée de la réalité en des concepts abstraits qui organisent la myriade de faits de l'expérience en accord avec la logique identifiée conceptuellement. En plus la conscience est une modalité opérative du cerveau ou de l'esprit qui est intrinsèquement non automatique. C'est, qu'il n'y a rien dans la nature qui fasse agir automatiquement la conscience.
La conscience est l'agent causal relatif à sa propre existence. Il n'y a rien dans l'existence qui puisse faire qu'un individu soit conscient de son propre acte d'être conscient. La conscience existe comme une entéléchie; quand elle existe, elle existe dans sa manifestation la plus complète, et quand elle n'existe pas, elle n'existe pas du tout. Ceci veut dire que la conscience n'évolue jamais. C'est le même acte qu'un individu soit conscient (de quelque chose) qui apporte la conscience dans l'existence avec sa totalité absolue. Donc, en réalité, quand quelqu'un est conscient, il est complètement conscient que rien ne manque et qu'il n'a rien pour évoluer.
Au commencement cependant, la conscience a cherché à agir dans la matrice oubliée de l'esprit bicaméral, en cela, la conscience a fait l'inventaire complet de la librairie d'informations du cerveau qui émule l'hémisphère dominant de l'esprit bicaméral. Le fonctionnement de la conscience dans la modalité bicamérale émulée est la perceptivité centrée de la conscience. C'est quand la conscience a développé intérieurement une connaissance conceptuelle suffisamment intégrée que la conscience effectue le basculement du subjectif à l'objectif et devient informée de la réalité, objective et en fait abstraction en essence. La conscience qui opère dans le contexte abstrait et la réalité objective est la conceptualité centrée de la conscience.
La réalité en l'analyse finale, la réalité dans un contexte épistémologique complètement intégré, est l'abstraction. C'est l'agrégat de principes abstraits qui sont complètement indépendants de tout observateur particulier et de son expérience, et en tant que tel, la réalité est objective. En outre, les principes abstraits par nature existent indépendamment du temps, et ainsi une telle réalité est éternelle. Et quand la réalité est instruite par la conscience, elle existe sous forme de concepts. Cependant, puisqu'elle existe sous forme de concepts, la conscience peut créer subjectivement ou simuler la "réalité" sans jamais concevoir objectivement, comprendre, ou identifier la réalité comme tel. Ce penchant inhérent à la conscience à créer, à simuler, ou à faire en sorte que la "réalité" soit du mysticisme. Le mysticisme est la maladie épistémologique de la conscience elle-même emprisonne dans la modalité de la perceptivité-centrée (la modalité bicamérale émulée), en subjectivité, tout en fabriquant ou recréant d'inexistantes "réalités" illusoires.
Depuis la conscience auto-causative, la conscience doit générer une intégration continue d'énergie pour soutenir son existence dans sa compréhension de la réalité. En d'autres termes, la conscience doit exercer de façon continue l'effort d'accomplir sa charge en tant qu'intégrateur conceptuel de la réalité. Le mysticisme est le défaut de conscience dans cet effort. C'est l'auto-négation de la conscience par la conscience. Il n'y a pas d'autre mode cognitif y compris l'esprit bicaméral qui soit capable de mysticisme, puisque aucun autre que la conscience est nonautomatique et est la seule source de sa propre existence. Le manque d'intégration cause le mysticisme par le manque de conscience. Le mysticisme est le symptôme des défauts de l'homme dans l'intégrité épistémologique et la cause de toute souffrance humaine.
La perceptivité-centrée de la conscience est une étape dévelopementale de la conscience dans son appréhension de la réalité. Quand l'intégration des connaissances atteint une pointe critique, la conscience commence à se rendre compte de son expérience perceptuelle dans le contexte de la connaissance conceptuellement intégrée et va au-delà de ses expériences perceptuellement ou subjectivement limitées à s'éveiller dans l'objectivité. S'il est laissé libre et sans encombre, chaque enfant autant que toute l'humanité comme un tout transcendant naturellement la modalité de perceptivité-centrée pour faire avancer sa connaissance dans le contexte objectivement défini de la réalité.
La conceptualité-centrée de la conscience est la conscience qua de la conscience. Le mysticisme, à moins qu'il soit identifié et corrigé, empêche ou tronque à jamais la croissance intègre de la conscience vers la maturité. La conscience c'est épistémologiquement l'autocorrection et cybernétiquement la direction de soi. Si elle peut identifier son mysticisme interne, elle corrige d'elle-même ses erreurs dévastatrices et soigne la maladie qu'est le mysticisme. Cependant, dans l'histoire, cette correction ou guérison, excepté pour quelques rares individus, n'a pas pris place jusqu'à aujourd'hui. La force externe qui empêche la conscience de se corriger elle-même est la néotricherie. La néotricherie est la manipulation délibérée du mysticisme chez les autres. C'est le poison-alimentaire du mysticisme chez les autres. Le mysticisme a hérité de l'existence il y a 3000 ans avec la naissance de la conscience, et la néotricherie symbiotique a surgi avec lui. Cependant, il n'existait pas jusqu'à ce que Platon formule sa philosophie ce qu'une structure systématique et conceptuelle fut fournie dans laquelle s'achemina la néotricherie. Ce fut Platon qui non seulement rationalisa le mysticisme mais a aussi capitalisé dessus pour créer un système philosophique, cependant brillamment conçu, irrésistiblement destructeur qui a fourni les outils conceptuels de néotricherie pour les millénaires à venir. Grâce à Platon et à sa philosophie, la matrice entière de néotricherie était établie, le charme du mysticisme a été délibérément lancé sur l'humanité, et le règne des maîtres néotricheurs devint fermement instauré dans le cours de l'histoire.
La philosophie platoniste commence par accepter la primauté de la conscience, ce qui est, par inversion le rapport de la conscience à l'existence. Elle suppose que la réalité doit se conformer au contenu de la conscience, en aucune autre manière, basée sur le prémisse que la présence de tout concept dans la conscience prouve l'existence d'un référent correspondant dans la réalité. Platon valide ainsi la défense de réalités créées par soi-même tout en invalidant de fait la réalité en tant que tel.
Selon Platon le contenu de la "vraie" réalité est un ensemble universel ou de Formes qui représentent ce qui est commun aux différents groupes de détails dans ce monde. Il insiste à maintes reprises que les Formes sont ce qui est "vraiment" réel. Les détails qu'ils subsument, les objets concrets qui constituent ce monde, ne sont pas. Bien qu'il affirme que les Formes sont immuables, éternelles, intellectuellement appréhensibles, et capables de définition précises à la fin d'un morceau choisi de "pure ratiocination" parce qu'ils sont indépendamment les entités existantes dans la "réalité," il n'élucide pas une fois dans un contexte rationnel comment cette appréhension ou cette définition peut être réalisée.
Bien que la réalité intégrée épistémo-contextuellement soit l'abstraction dans l'analyse finale, facile à la cristallisation dans la forme de concepts à cause de la procédure d'appropriation par la conscience, c'est dans l'analyse définitive que la réalité est l'abstraction et à travers laquelle la procédure d'appropriation par la conscience que la réalité est cristallisée -- appréhendée et définie -- sous la forme de concepts. L'existence existe et existe indépendamment de la conscience. La conscience ne crée pas et ne peut pas engendrer la réalité; elle est métaphysiquement passive. La conscience existe pour identifier la réalité ou l'existence et dans le fait même cette conscience doit exister pour être consciente de la réalité ou de l'existence, la primauté de l'existence pour la conscience est évidente.
La primauté de l'existence et l'ultime réalité sont l'alpha et l'oméga de toute connaissance conceptuelle valide. La connaissance est l'explication de l'existence (l'explicandum) en une réalité (les explicandes). L'existence est la réalité qu'elle implique métaphysiquement et la réalité est l'existence qu'elle implique épistémologiquement. L'existence est ce qui est donné métaphysiquement à la conscience alors que la réalité est ce qui est révélé à la conscience par la conscience épistémologiquement. L'existence et la réalité sont synonymes en essence, et comme l'existence existe indépendamment de la conscience, ainsi en est-il de la réalité. Par conséquent, aucune connaissance de la réalité ne peut jamais être accomplie en fabriquant simplement des concepts sans les distinguer de l'existence, comme l'a suggéré Platon.
Platon, en inversant la structure épistémologique du processus cognitif conscient, en renversant le rapport métaphysique entre la réalité (l'existence) et la conscience, a en effet réussi, en donnant à la modalité de perceptivité-centrée l'état le plus élevé et ultimement cognitif, tout en pourvoyant de mysticisme un "travail à plein temps" (et même digne) complètement justifié dans les fonctionnements intérieurs de la conscience humaine. A cause de Platon ces faux concepts comme "Dieu," "les dieux," ou "l'âme éternelle," qui n'ont pas de contenu cognitif métaphysiquement vérifiable, méritent une fondation philosophique bien-étayée, puisque, d'après lui, toute chose que quiconque conçoit dans son esprit, devrait exister en conséquence, parce que "c'est de cette façon qu'il est."
Tout au long de sa longue carrière, Platon trimballait une intense ambition politique et le besoin de commander les autres. Sa philosophie était en grande partie une manifestation de cette ambition et de ce besoin. Il a joué sa politique et chercha à contrôler les autres pas par un canal ordinaire politique mais par le canal de la philosophie. Il a essayé de commander les autres pas physiquement mais intellectuellement, pour une fois les gens acceptaient sa philosophie, alors il était plus simple et plus facile de les commander physiquement. Bien que Platon soit mort avant qu'il ait pu être témoin que son "rêve" se soit réalisé, les néotricheurs ont utilisé sa philosophie partout dans le monde pour mener son rêve vers la réalisation. Donc, comme le rêve de Platon a évolué dans la réalité, un long et tragique cauchemar s'est développé.
Coïncidant avec l'invasion Romaine vers 200 ans av. Jésus-Christ, le monde Occidental vit la prolifération de maîtres politiques religieux/néotricheurs avec la candidature systématique de leurs stratégies de néotricherie. Leur prolifération a marqué le déclin de la culture grecque et la chute de sa plus haute manifestation intellectuelle, la philosophie Aristotélicienne. La philosophie Aristotélicienne est le premier système complet de philosophie jamais développé sur la base de la primauté d'existence. Aristote a fait évoluer le système logique -- le principe d'identification noncontradictoire -- uniquement au moyen de la réalité objective lequel fut identifié et authentiquement vérifié. Aristote a développé aussi la première philosophie de l'éthique basée sur la suprématie d'un être humain individuel conscient. Aristotélicien philosophie est en effet la source de toute connaissance et l'antithèse de la philosophie Platoniste.
C'est la philosophie Aristotélicienne, pas la philosophie Platoniste, qui a été l'épitomé de la conscience grecque et de ses exploits intellectuels. Par conséquent, la chute de la philosophie Aristotélicienne vers l'an 200 av. Jésus-Christ correspondait à une montée de la philosophie Platoniste ou des philosophies Orientées sur la base Platoniste, et le commencement d'un sombre obscurantisme intellectuel.
Bien que cet obscurantisme intellectuel soit finalement cassé pendant la Renaissance par la réapparition de la philosophie Aristotélicienne et le pouvoir nouvellement découvert du zéro, ses racines n'avaient jamais été extirpées jusqu'à la découverte Néo-Tech par Frank R. Wallace dans le tardif 20ème siècle. La philosophie Aristotélicienne établit les fondations pour toutes les découvertes améliorant la vie et les valeurs culminantes dans la découverte Néo-Tech. La philosophie Aristotélicienne a accompli son rôle et sa destinée en tant que source de connaissance et l'antithèse du Platonisme dans la découverte et le développement de Néo-Tech.
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